actus, Mes Utopies

Qu’est-ce que tu VOEUX pour 2020?

Cher praticien, chère praticienne de bien-être, Pour 2020 j'ai décidé d'enlever le costume suranné du "vous", et de m'adresser directement à toi. Oui, toi, mon reflet multiple d'artisan du mieux-être, en galère ou débordé de clients, serein ou désorganisé, avec ou sans pratique personnelle quotidienne d'un yoga, qi-gong, méditation, OM ou équivalent... qui fait-du-bien-à-soi avant… Lire la suite Qu’est-ce que tu VOEUX pour 2020?

Mes Utopies

Entreprendre au 3e millénaire : Dan Pink, l’incountournable

L'âge de la "connaissance" est révolu. Nous baignons toujours plus chaque jour dans plus d’informations et de données mais l’automatisation et la mondialisation font du traitement de l’information et de l'analyse des données un métier en voie de paupérisation. Aujourd’hui, l’ordinateur est devenu meilleur que l’homme pour réaliser des tâches analytiques et nous ne sommes… Lire la suite Entreprendre au 3e millénaire : Dan Pink, l’incountournable

Mes Utopies

Pour une économie des talents

Alors : Vous savez que vous valez de l’or, les praticiens?

L’économie de brocante

Il semble que nous soyons parvenus à faire de notre économie une immense brocante.
Nous vivons dans une époque d’extrême abondance. Les moyens de productions et d’échange de biens matériels n’ont jamais été aussi importants. Un grain de sable néanmoins : La surproduction épuise les ressources tandis que le système économique traite dans un immense marché mondial des produits au stade final (=morts). La création et la fabrication étant majoritairement dissociées des besoins humains, le produit subit le même traitement  que dans nos brocantes de quartier : au plus offrant, à l’usure, au hasard des rencontres ou au non-hasard d’un marketing hyper efficace pour tirer le plus possible d’un objet acheté le moins cher possible.
La spéculation, qu’elle porte  sur les produits, les « valeurs » boursières ou n’importe quoi, n’est possible que dans l’économie de brocante ou dans l’économie colonialiste (ou esclavagiste si vous préférez), où le créateur et le producteur de l’objet sont écrasés par la machine de distribution à grande échelle.

Le massacre

…A mon avis, nous en sommes à la finale de cette corrida.
L’économie de concurrence et de « mise à mort » des créateurs existe maintenant dans tous les services : nous avons l’habitude de voyager en avion à côté de personnes qui ont payé leur place de 2 à 10 x plus ou moins cher que nous. On s’habitue à tout…quand un avion tombe ou qu’une compagnie dépose le bilan on dit « pas de chance »… (Le hasard et la chance n’y sont jamais pour rien.) Il semblerait que nous avons aussi pris l’habitude (virtuellement) de regarder face à face l’enfant qui fabrique nos chaussures de sport dans une case délabrée à l’autre bout du monde pour un bol de riz par jour, et de lui dire : tu sais, ton voisin ne demande qu’un demi bol de riz… Si tu ne fais pas un petit effort, je vais acheter chez lui… (c’était ma minute de cynisme).

Figurez-vous que certaines personnes rentrent dans mon centre de bien-être en disant, « oui mais sur Internet j’ai vu des soins comme les vôtres 2x moins cher, vous devriez vous adapter à la concurrence ».
Ceux là font partie du public qui crie dans l’arène : à mort, à mort! Je les aime bien malgré tout… je suis attendrie de voir qu’ils se croient spectateurs, à l’abri dans les tribunes.
La charmante caissière de mon super »marché » semble oublier que la mort de sa profession au profit des « caisses automatiques » est programmée et qu’elle est sur un siège en voie de « disparition ».
Ma copine qui n’achète que des « bons plans » se retrouve dans l’Institut chic avec des clientes qui ont payé de 2 à 10x plus cher qu’elle… est très fière d’avoir fait une affaire. Elle se croit à l’abri dans les tribunes pendant que les services sont mis à mort par des vendeurs de brocante.
Soldes, bons plans, depuis des dizaines d’année la ménagère de moins de cinquante ans subit une double manipulation hypnotique. On lui permet de croire que plus elle consomme plus elle est riche. On lui rappelle aussi que sur le « marché » du travail elle n’est qu’une petite chose sans valeur, qui doit calmer ses exigences salariales, et même ses espoirs d’une autre vie, et se réjouir d’avoir du travail plutôt que chômer.
Ma copine et la caissière ne savent pas qu’elle est sont aux deux bouts de la chaîne. En acceptant que des gens « comme elles » soient payés moins pour faire baisser les prix (hypnose généralisée), elles acceptent aussi la mise en à mort de leur valeur d’être vivant, grâce à la savante pression exercée par le marketing du « moins cher » d’un côté et l’entretien de la dépendance à la consommation  (« plus c’est mieux ») qui génère insatisfaction, stress, violence envers soi-même et autrui pour rester dans la course (des deux côtés).

On fait une pause?

S’agit-il encore de « gagner » sa vie (front en sueur) en bradant  son temps, sa valeur, sa richesse intérieure à la machine de distribution?
L’enjeu de notre époque n’est-il pas de quitter cette corrida, l’économie de brocante, pour un paysage plus adapté à la richesse de l’humain?

Quitter le film nécessite évidemment un autre scénario.

Je vous propose un scénario dans lequel vous êtes les héros :

Le bien-être
Une réconciliation avec le corps et les émotions,
Le contact avec la Nature
La création artistique
sont des antidotes puissants pour nos dépendances de consommateurs. Ils nous permettent de nous échapper du quantitatif et même de la course du temps et nous aident à nous replacer dans notre propre pyramide de besoins un peu au-dessus du stress de survie dans lequel nous sommes englués malgré l’abondance effective mondiale… que nous n’arrivons pas à goûter jusqu’ici.

Développer la valeur instantanée du bien-être et de la création artistique (pas seulement l’industrie du bien-être et le marché de l’art) pourrait renverser quelques habitudes.
On pourrait regarder le bien-être comme une expérience intérieure, un chemin vers, plutôt que des produits et services qui sont aujourd’hui avalés par l’économie de brocante.
En achetant même un service classique de massage, du graphisme, de la création,  on pourrait choisir de n’acheter que les services de personnes consentantes et travaillant dans le bien-être : pour une rémunération et des conditions de travail enfin …équitables.
On pourrait libérer notre abondance de talents, et générer de l’abondance dans note vie basée sur nos talents. Apprendre à respirer notre propre valeur, à nous faire rémunérer de manière juste. On serait donc de plus en plus tenté(e) de rémunérer équitablement les services qui nous sont rendus et ne plus marchander avec le gamin qui fait nos chaussures…

Pure Life

L’économie de brocante

Il semble que nous soyons parvenus à faire de notre économie une immense brocante.
Nous vivons dans une époque d’extrême abondance. Les moyens de productions et d’échange de biens matériels n’ont jamais été aussi importants. Un grain de sable néanmoins : La surproduction épuise les ressources tandis que le système économique traite dans un immense marché mondial des produits au stade final (=morts). La création et la fabrication étant majoritairement dissociées des besoins humains, le produit subit le même traitement  que dans nos brocantes de quartier : au plus offrant, à l’usure, au hasard des rencontres ou au non-hasard d’un marketing hyper efficace pour tirer le plus possible d’un objet acheté le moins possible.
La spéculation, qu’elle soit  sur les produits, les « valeurs » boursières ou n’importe quoi, n’est possible que dans l’économie de brocante ou dans l’économie colonialiste (ou esclavagiste si vous préférez), où le créateur et…

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